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Coups d’État au Sahel. Ressorts locaux et internationaux

L'image montre un groupe d'hommes en uniforme, probablement des membres des forces de sécurité. Au premier plan, on peut voir un homme en uniforme sombre, portant un chapeau, qui parle à un microphone. Il semble être en train de faire une déclaration ou une interview. À l'arrière-plan, deux autres hommes en uniforme sont présents. L'un d'eux porte un uniforme plus clair avec des insignes, tandis que l'autre a un uniforme de camouflage. L'environnement semble être un bâtiment officiel, avec des murs clairs et un plafond décoré. L'atmosphère peut être perçue comme sérieuse et formelle.
Des membres de la junte malienne, dont (au centre) le ministre de la Réconciliation nationale du gouvernement de transition, Ismaël Wagué.
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Les militaires sont à nouveau à la mode en Afrique de l’Ouest. Les coups d’État s’y sont multipliés ces dix-huit derniers mois : au Mali (en août 2020 et à nouveau en mai 2021), au Tchad (en avril 2021), en Guinée (en septembre 2021) et au Burkina Faso (en janvier 2022). Au Mali, en Guinée et au Burkina, les putschistes (tous des colonels) ont été acclamés par une partie de la population - notamment dans les capitales - et certains ont même été érigés en hérauts d’un nouveau panafricanisme.

Que signifient ces réactions positives, alors que l’on pensait l’époque des régimes militaires révolue ? En quoi les conflits armés, et notamment les insurrections djihadistes, ont-elles joué un rôle dans ces coups de force ? Comment expliquer l’incapacité de la communauté internationale à freiner cette dynamique ? Et quelle est sa propre responsabilité dans cette crise des démocraties ?

Plusieurs spécialistes de l’Afrique de l’Ouest tentent de répondre à ces questions.

Cet élément sonore est tiré de l’enregistrement de la conférence organisée par Afrique XXI sur le réseau social Twitter le 8 février 2022.

Intervenants :

Ousmane Diallo, chercheur sur les droits humains sur le Sahel à Amnesty International. Il est l’auteur d’une thèse sur l’impact du conflit malien sur l’architecture africaine de paix et de sécurité. [de 00:00:11 à 00:10:11] et [de 00:46:35 à 00:50:36]

Ibrahim Yahaya Ibrahim, analyste senior à l’International Crisis Group (ICG) et chercheur associé au Sahel Research Group. Il est docteur en Science Politique de l’Université de Floride. [de 00:10:20 à 00:17:17]

Mahamoudou Sawadogo, doctorant, conseiller en sécurité, sûreté et management des risques. Spécialiste de la résilience à la radicalisation et à l’extrémisme violent au Sahel. [de 00:17:28 à 00:22:23]

Yvan Guichaoua, enseignant-chercheur en analyse des conflits internationaux à la Brussels School of International Studies. Spécialiste des dynamiques de mobilisation violente en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Nigeria, Mali, Niger) et de la crise politique et de la gouvernance sécuritaire au Sahel. Membre du comité éditorial d’Afrique XXI. [de 00:22:36 à 00:36:37] [de 01:04:17 à 01:09:01] [de 01:24:33 à 01:25:41]

Niagalé Bagayoko, docteure en Sciences politiques, présidente de l’African Security Sector Network (ASSN). Membre du comité éditorial d’Afrique XXI. [de 00:36:44 à 00:46:13] [de 00:50:36 à 00:53:14] [01:27:53 à 01:31:03]

Avec la participation de Ute Kollies (@utikollies), Attaye Ag Mohamed (@attaye_ag), Hajer Naili (@H_Naili) et Mirjam Tjassing (@mirtjas).