
« Un bon dialogue, une bonne transition, de bonnes élections, une bonne stabilité. » Ainsi s’exprimait Gali Ngothé Gatta le 6 septembre 2022 du haut de son présidium. Opposant politique, ancien rebelle, professeur et auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire du Tchad, sa nomination à la tête du présidium du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), organisé du 20 août au 8 octobre à N’Djamena, avait nourri de nombreux espoirs quant à l’ouverture politique et à la transparence de ce processus annoncé par Mahamat Idriss Déby après sa prise de pouvoir en avril 2021, après la mort de son père, Idriss Déby Itno.
Connu pour sa rigueur morale et intellectuelle, il n’a pourtant pas pu, à lui seul, rectifier le tir face à la machine savamment huilée du Mouvement patriotique du salut (MPS), parti-État que l’on disait en crise à la suite du décès de son fondateur. Reprenant à son compte une vision normative de la démocratie, réduite à sa seule dimension électorale, le récit linéaire de Gali Ngothé Gatta ne résiste pas à une analyse fine du déroulé du DNIS qui démontre la résilience du système Déby.
Usant du langage de la « bonne gouvernance » et capitalisant sur les divisions des acteurs politiques et associatifs, le bloc au pouvoir a ainsi pu reconsolider son hégémonie. Les manifestations survenues le 20 octobre 2022, à l’appel de plusieurs partis d’opposition et de la coalition Wakit Tama, contre la prorogation de la transition éclairent pourtant la fragilité du statu quo imposé. Oscillant entre 70 et 200 morts selon les sources1, le bilan de la répression lors de cette journée sanglante souligne la continuité de la violence comme seule expression politique légitime (lorsque la corruption et la cooptation n’ont pas d’emprise), mais augure également de futurs rapports de force au regard d’un contexte socio-économique explosif.
Un dialogue sur quoi ?
La structure des préparatifs de ce Dialogue, dominée par le gouvernement par l’entremise du Comité d’organisation du Dialogue national inclusif (Codni), ainsi que l’absence de mesures favorisant une véritable confiance ont d’emblée privé le DNIS d’une large adhésion. Bien que le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Déby, ait invité tous les partis et les groupes armés à y participer, la frange radicale de l’opposition représentée par la coalition Wakit Tama a refusé de collaborer puisque ses exigences (l’inéligibilité des dirigeants de la transition, la garantie juridique de la souveraineté du Dialogue et une recomposition du Codni incluant l’opposition sur une base paritaire) ont toutes été rejetées par le pouvoir.
De fait, la nomination par décret en juillet 2021 des membres du Codni n’a pas contribué à légitimer cette structure. Répartis dans plusieurs comités de travail thématique, ces derniers ont planché, avec l’aide d’experts nationaux, sur la rédaction de cinq rapports portant respectivement sur : la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale ; la forme de l’État, la Constitution, les réformes institutionnelles et le processus électoral ; les droits et les libertés fondamentales ; les politiques publiques sectorielles ; et les questions sociétales. Les recommandations des experts ont été enrichies par des consultations lancées en province et auprès de la diaspora.
Le document de synthèse issu de ce travail collégial souffre de multiples écueils tant sur la forme que sur le fond, et s’apparente plus à une liste de propositions à approuver découlant d’un raisonnement plus ou moins subjectif qu’à un outil de travail permettant d’orienter les décisions. Développer des thématiques et élaborer un programme de travail est une chose, poser le problème et proposer soi-même des solutions en est une autre.
En outre, la question de l’exacte restitution des doléances au regard de la multiplication des intermédiaires et de leur proximité avec le pouvoir a été l’objet de nombreux soupçons de la part des Tchadiens, déjà échaudés par la mascarade consultative des précédents forums nationaux inclusifs organisés en 2018 et en 2020. Remis aux gouverneurs de chaque province, pas vraiment réputés pour leur impartialité, ces rapports ont ensuite été transmis au Codni sans qu’aucune restitution officielle ne soit faite dans les différentes provinces. Discours maintes fois brandi par les ONG chargées des campagnes de sensibilisation au Dialogue dans les différentes provinces du Tchad, « la participation active et effective de toutes les composantes sociales aux travaux du DNIS »2 relève d’un effet d’annonce qui n’a trompé personne.
« Une absurdité inimaginable »
Officiellement invités à déposer leur candidature par internet (alors que le taux de pénétration d’internet au sein des foyers tchadiens oscille entre 5 % et 12 %, selon les sources, et que seuls 6,4 % des Tchadiens disposent d’un accès à l’électricité3), les représentants des différentes corporations en province ont en réalité été, pour une large partie, cooptés selon leur proximité avec le régime, la composition finale de la liste revenant en dernière instance à l’appréciation des gouverneurs et des autorités n’djamenoises.
Outre l’opacité entourant la sélection des participants, la question des quotas proposés par le Codni et validés par le Premier ministre a suscité d’importantes polémiques. Si 24 % des places ont été réservées aux partis politiques, il faut lire ce chiffre, relativement faible, à l’aune des relais tentaculaires dont dispose le MPS dans la plupart des corporations grâce à ses larges réseaux de patronage, et dans un contexte où les élites jouissent souvent d’un double statut, à la fois associatif et politique. Le MPS compte ainsi nombre de partis politiques alliés et de relais au sein de la société civile. Pour le président du Conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJT), « laisser la participation en grande partie au dialogue national inclusif à ceux qui ont eu la chance de parler et bagarrer pendant 60 ans pour le Tchad sans solutions idoines et ne pas être en mesure de donner ne serait-ce que 10 % du quota général à ceux qui représentent 70 % de la population [les jeunes], c’est simplement une insulte et cela relève d’une absurdité inimaginable4 ». Une critique partagée par les organisations des femmes, et pour cause : plusieurs listes de provinces dérogeaient à la règle des quotas de 30 % de participation féminine, alors qu’elles représentent 54 % de la population.
Tous ces manques n’ont pas empêché Saleh Kebzabo, opposant historique au régime de Déby père qui, après avoir officié en tant que vice-président du Codni, a été nommé Premier ministre à l’issue du DNIS, d’affirmer le 13 septembre que « les 1 400 participants sont représentatifs [du] pays ». Ainsi, perçu par nombre de Tchadiens comme un instrument utilisé par le parti dominant pour renforcer sa mainmise sur le pouvoir, le caractère exclusif et fortement politisé de l’organisation du DNIS a eu pour effet de radicaliser une population politiquement désenchantée.
Le verrouillage des enjeux clés
Une fois que le Dialogue a réellement débuté, en août, de nombreux participants ont été surpris du pilotage par le Codni du processus d’adoption du règlement intérieur. Ils ont notamment déploré le risque d’orientation des débats au regard du statut politique de ses membres et ont tenu à défendre la souveraineté théorique de la plénière. On a dès lors assisté à une lutte pour reformuler certains articles liés au mode de désignation des membres du présidium ou à la nature du vote lorsque le consensus ne serait pas obtenu.
Après moult suspensions de séances du fait de contraintes matérielles (absence de documents de travail, mauvaise traduction, voire absence de traduction, de certains passages du français vers l’arabe) perçues comme une stratégie délibérée pour « faire perdre du temps », le président du Codni - par ailleurs ministre de la Réconciliation nationale – a mis un terme à ces débats un vendredi soir à 20 heures, devant une salle quasiment vide, par cette formule lapidaire : « Nous avons tranché et cela doit vous satisfaire, le règlement intérieur est considéré comme adopté. » Un passage en force expliqué par le fait « qu’il fallait faire vite » au regard des trois jours passés à débattre des dispositions du règlement.

La même stratégie a été employée lors de l’adoption du présidium. Invités à s’exprimer de manière individuelle ou au nom de leur corporation, les quelque 1 400 participants pouvaient proposer à l’écrit comme à l’oral leurs propres listes ou certains noms. En parallèle, les membres du Codni ont mené « des consultations auprès des différentes composantes tout en s’appuyant sur les bonnes volontés pour dégager une liste consensuelle ». Avec 500 propositions reçues, « l’alchimie », selon les termes du rapporteur général, fut « assez difficile » à trouver. L’exclusion de certaines corporations, à l’instar des religieux, la nomination d’acteurs politiques proches du pouvoir, la frustration des jeunes nommés à des postes subalternes ou encore la reconduction de deux membres du Codni à des postes stratégiques ont renforcé le sentiment d’un processus biaisé. L’opacité entourant « l’alchimie » opérée par le Codni et la forte politisation des membres du présidium ont d’ailleurs poussé plusieurs regroupements de partis politiques, d’organisations de la société civile (parmi lesquelles les délégations catholique et protestante) et certaines corporations professionnelles à suspendre leur participation au dialogue.
Passage en force
La mise en place systématique de comités ad hoc aux nominations opaques pour trancher les questions sensibles a également discrédité le caractère participatif du DNIS. Ainsi du processus de médiation lancé par un groupe indépendant dénommé « le groupe des religieux et des aînés », qui a entrepris des démarches de conciliation auprès de la coalition Wakit Tama et de certains groupes politico-militaires afin qu’ils participent au Dialogue. Les différents points d’accord trouvés ont été sapés par la répression du pouvoir envers le parti de Succès Masra, Les Transformateurs, et par la mise en place par le présidium d’un comité ad hoc de facilitation composé de nombreuses personnalités pour le moins clivantes et partiales.
Autre exemple : les questions stratégiques telles que la forme de l’État, les modalités de la transition ou l’éligibilité de ses dirigeants aux prochaines élections ont été tranchées par un comité ad hoc durant la dernière semaine du dialogue, au motif, selon le rapporteur général, d’« engager un débat orienté ». Pourtant, loin d’ouvrir une discussion en vue de parvenir à un accord acceptable par tous, les recommandations du comité ad hoc ont été interprétées comme des décisions exécutoires. Le soir même de leur divulgation, avant que le DNIS se prononce sur ces questions, la télévision nationale tchadienne s’est empressée d’annoncer la prorogation de la transition pour vingt-quatre mois, l’éligibilité de Mahamat Idriss Déby à la prochaine élection présidentielle et l’organisation d’un référendum constitutionnel.
En amont du Dialogue, un ténor du MPS m’avait indiqué que l’éligibilité de « Kaka » (le surnom de Déby fils) ne serait pas discutée lors de cet événement, pas plus que la révision de la charte de transition. « Les questions importantes ne seront pas discutées. On est là pour faire consensus », avait-il expliqué. En réalité, loin de catalyser l’engagement de tous les participants, la prise de décision par consensus s’est révélée être une arme redoutable pour passer en force au nom de la cohésion nationale.
« Tu n’acceptes pas, tu subis, et c’est ça le consensus »
Confondant approbation par la majorité et approbation par toutes les parties, la confusion tant méthodologique que sémantique entourant la notion de consensus a permis de faire taire toutes voix discordantes au nom de la cohésion d’ensemble. Opaque, le travail opéré par le présidium pour « dégager une majorité » a provoqué nombre de frustrations. Certaines des propositions finales retenues ont fait l’objet de nombreuses critiques à l’instar de « la tendance majoritaire pour l’État unitaire fortement décentralisé », ou encore de « la durée du mandat présidentiel pour sept ans ».
Constituant une forme redoutable de violence politique, le consensus tue tout débat. « Tu n’acceptes pas, tu subis, et c’est ça le consensus. On a inventé ce truc pour nous embrouiller, nous-mêmes on n’a rien compris mais on n’a pas le choix », déplorait un participant. Face à la disproportion des rapports de force politiques, le choix du conformisme est en effet le moins coûteux. Les représentants du pouvoir, bien préparés et structurés grâce à des ateliers de formation et à de puissants réseaux de communication, dotés de moyens financiers importants permettant l’achat de consciences et appuyés par de larges réseaux clientélistes, ont facilement pu imposer leur hégémonie face à l’émiettement partisan, l’absence de structures organisationnelles fortes et le manque de compétences en matière de communication de l’opposition.
Vidé de sa portée transformatrice pour en faire une simple tribune d’expression, ce Dialogue paré des atours du consensus et de l’inclusivité a surtout permis de neutraliser l’opposition. Ainsi, c’est au nom de l’inclusivité que l’éligibilité de Mahamat Idriss Déby a été justifiée. « Comment on pourrait autoriser les rebelles à se présenter alors qu’ils sont à l’origine de la mort de Déby et non pas le président ? » expliquait un juriste lors d’un atelier de préparation des partisans du MPS organisé en amont du dialogue. « Comment le dialogue peut-il être inclusif et exclure celui qui en a permis la tenue ? » se demandait une participante du Dialogue. En vidant de leurs substances les mots, le pouvoir a pu opérer un travail de reconstruction historique, rendant ainsi possible la normalisation du passage dynastique du père au fils et la reconduction de ses principaux artisans.
Les nominations opérées à la suite du DNIS démontrent que celui-ci a surtout permis d’agrandir le cercle des invités conviés au partage du gâteau national. En remerciement de leur loyauté, des ex-rebelles et des anciens opposants ont été nommés dans divers organes de la transition, à l’instar de Saleh Kebzabo (Premier ministre) ou de Laoukein Medard (ministre de la Transformation agricole).
Le grain de sable Succès Masra
Se distinguant dans ce paysage politique marqué par le nomadisme partisan et la faiblesse des engagements idéologiques, le parti Les Transformateurs et son leader Succès Masra ont engagé depuis près de deux ans un rapport de force avec le pouvoir. En mettant l’accent sur la justice et l’égalité et en maintenant ses positions, Succès Masra a su séduire une partie de la jeunesse tchadienne. Incarnant une autre façon de faire de la politique grâce à sa communication novatrice, ses fortes connexions à l’international et son image de « jeune dynamique », il symbolise un renouvellement générationnel et la possibilité d’une alternance politique. Inquiet quant à la capacité de mobilisation de son parti et sa visibilité à l’international, mais aussi guidé par de profonds enjeux d’ego, le pouvoir a multiplié les intimidations plus ou moins violentes à son égard, alimentant dans le même temps son image de principal opposant.
Mis hors jeu lors de l’élection présidentielle de 2021 (le pouvoir ayant relevé l’âge minimum requis pour l’empêcher de se présenter), il a participé aux marches contre un sixième mandat d’Idriss Déby Itno, puis aux manifestations de fin avril 2021 organisées en réaction au coup d’État du Conseil militaire de transition (CMT). Face à la répression du régime, son parti a progressivement adopté une ligne politique radicale, sans toutefois fermer la porte aux négociations menées sous l’égide de l’Union africaine, des médiateurs qataris et du « groupe des religieux et des aînés » évoqué plus haut. Masra a appelé à soixante jours de résistance et a annoncé la mise en place d’un gouvernement parallèle, avant de menacer d’une rupture susceptible d’entraîner la création « de deux Tchad » en cas de reconduction de la transition.

Le gouvernement a tenté de sauvegarder son apparente politique consensuelle en présentant les non-participants au Dialogue comme des ennemis de l’unité nationale et des agitateurs. Le massacre du 20 octobre, localisé principalement dans les quartiers sud de N’Djamena et à Moundou, révèle la continuité de la violence comme seule culture politique des élites. Les assassinats des membres proches des Transformateurs, le saccage du siège du parti et les menaces pesant sur ses militants ont pour objectif de couper le mouvement à la racine. Les arrestations et les assassinats arbitraires pratiqués sont également là pour rappeler aux populations des quartiers sud, confondues avec les militants du parti des Transformateurs, les risques de toute potentielle opposition. En requalifiant ces manifestions de « guérilla insurrectionnelle visant le pouvoir d’État », le pouvoir travaille à l’inculcation d’une réalité déformée.
Une lecture binaire de la situation
Tout aussi abjecte que la répression physique, la violence symbolique du discours réactionnaire des classes dominantes tente de délégitimer non pas une « insurrection pour créer le chaos », selon leurs mots, mais une lutte des classes subalternes pour une vie plus digne. De victimes d’un système monopolistique, les protestataires, armés de cailloux et de briques, se transforment en « groupes paramilitaires armés par des puissances étrangères », sous « l’emprise de la drogue », s’attaquant à « des commissariats de police, des domiciles de personnalités politiques, des sièges de partis », et tuant des femmes et des hommes « qui ne sont concernés en rien par les conflits politiques de notre pays »5.
Utilisant les registres de la dualité - avec/contre la nation, dedans/dehors, pour/contre l’intérêt national -, le discours d’État réactive également le récit de la division ethno-religieuse Nord/Sud et chrétiens/musulmans, héritée de la guerre civile de 1979. En faisant de Succès Masra et de ses partisans de potentiels sécessionnistes, le gouvernement offre une légitimité aux préjugés spontanés et aux conflits communautaires latents. Échaudées par un ouvrage aux relents essentialistes coécrit par Succès Masra et baignant dans un imaginaire de ressentiments mutuels6, les populations du Nord sont d’autant plus sujettes à adhérer au discours d’État qui trouve dès lors un terreau fertile pour diffuser des représentations binaires. En ethnicisant les revendications du 20 octobre et en les réduisant à la seule identité sudiste supposée sécessionniste, le pouvoir sape toute possibilité pour les Tchadiens de se penser comme un groupe cimenté par des intérêts communs et des préoccupations partagées.
Il n’existe pas en ce sens une communauté exclusivement dédiée au pouvoir et une autre à l’opposition, mais de multiples situations de détresse communes au Nord comme au Sud. En l’absence de faibles contre-discours des élites intellectuelles et morales et du manque de condamnations fermes de la communauté internationale, le régime actuel a le champ libre pour proposer sa propre lecture de la crise, au risque de mettre définitivement à mal le fragile vivre-ensemble tchadien.

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1Selon les chiffres du gouvernement, l’on compte 70 morts et 300 blessés. Mais l’opposition évoque plus de 200 morts. Le décompte est difficile au regard des intimidations exercées par le pouvoir, de l’absence de connexion dans les quartiers ciblés et du nombre important de personnes toujours portées disparues. Les nombreux cadavres charriés par le fleuve Chari, les corps retrouvés dans une école transformée en prison ou les témoignages d’exécutions des captifs lors de leur transfert vers une prison de haute sécurité dans le nord du pays présupposent une réalité plus sinistre.
2Livret de présentation du consortium des organisations de la société civile en vue de la sensibilisation des populations au DNIS.
3Sources : ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, « Plan d’urgence d’accès à l’électricité 2021-2023 », N’Djamena, juin 2020 ; et Ritimo, « Sécurité numérique au Tchad », 15 décembre 2021.
4Alwihda Infos, « Tchad : le quota de répartition au dialogue est « une insulte », dénonce Abakar Dangaya », 4 août 2022
5Message à la nation de Mahamat Idriss Déby, 24 octobre 2022.
6Beral M. Le Grand, Succès Masra, Tchad, éloge des lumières obscures. Du sacre des cancres à la dynastie des pillards psychopathes, L’Harmattan, 2009. Cet ouvrage comporte de nombreuses insultes contre les communautés du nord du pays sur lesquelles s’appuient les dirigeants.