« Nous sommes des otages ici, déplore William Amanzuru alors qu’il tente d’empêcher l’abattage d’arbres dans la forêt de Zoka, dans le nord de l’Ouganda, où il vit. Ils viennent avec des fusils pour vous dire de couper vos arbres, mais même sans fusils, les 10 dollars qu’ils paient seront déjà suffisants. Ici, les gens choisissent de manger soit le petit-déjeuner, soit le déjeuner, soit le dîner. » Selon l’activiste local, président des Amis de la forêt de Zoka, l’abattage des arbres est d’autant plus pénible que les vagues de chaleur s’aggravent, que les cultures se flétrissent et que le bétail meurt. « La chaleur est insupportable, les prix des denrées alimentaires grimpent en flèche. Nous savons que nous nous faisons du mal en coupant des arbres, mais quelle est l’alternative ? C’est pourquoi je dis que nous sommes des otages. »
Le « ils » auquel Amanzuru fait allusion, ce sont les bûcherons du syndicat mafieux qui déboisent le nord de l’Ouganda depuis vingt ou trente ans, principalement pour en faire du charbon de bois, le combustible de cuisson le plus utilisé en Ouganda, appelé ici « l’or noir ». Depuis toutes ces années, ils ont détruit plus de la moitié du couvert végétal de cette région, autrefois l’un des poumons verts du monde. Selon plusieurs groupes d’activistes et un rapport de l’ONG Global Initiative, les commanditaires de ces coupes sont des hauts responsables de l’armée et de la sécurité, ainsi que des hommes politiques, y compris des ministres. Le président Yoweri Museveni lui-même a pointé du doigt les « hauts responsables de la sécurité » après avoir promulgué en mai 2023 une loi interdisant la coupe d’arbres pour la fabrication de charbon de bois dans le nord de l’Ouganda.
L’impunité du syndicat
Cette loi est censée protéger l’environnement. Mais Amanzuru constate que l’État « n’agit toujours pas contre le syndicat », et que cette interdiction « a tout simplement éliminé toute concurrence pour eux ». « Maintenant, poursuit-il, les petites gens [qui coupent du bois à petite échelle] se font arrêter tandis que les camions du syndicat passent toujours sans problème à tous les barrages, au rythme de cinq par jour. Je les vois, je les montre du doigt, mais les officiers militaires du district me disent qu’ils ne voient rien. »
Ses observations sont confirmées par les villageois interrogés par ZAM dans plusieurs autres districts, des zones autrefois très boisées qui se désertifient à vue d’œil. Ocen Procelia, d’Omel, Lumu Bosco, d’Amuru, et Bosco Oloya, du sous-comté de Paicho, à Gulu, s’expriment sous le soleil, au milieu de terres jonchées de souches. Ils font partie des centaines d’habitants qui s’enfoncent de plus en plus profondément dans les zones encore boisées pour couper des arbres en vue de les brûler, puis de livrer le combustible ménager aux camions. « Nous prenons deux ou trois sacs, nous trouvons les camions le long de la route et nous les vendons sur place », expliquent-ils. Dans certaines régions, l’interdiction a poussé les camions à se cacher, « avec des sacs de charbon de bois dissimulés sous d’autres marchandises », mais ils continuent à circuler.
Arthur Owor, du groupe d’activistes Save the Trees in Gulu (Sauver les arbres de Gulu), la capitale de la région, explique que, alors que les escortes de camions forestiers par l’armée étaient monnaie courante avant l’interdiction, « maintenant, ils se contentent de cacher le chargement ou de se procurer des tampons de l’autorité fiscale ougandaise et de la commission forestière indiquant que le bois provient du Soudan du Sud ». Alors que le syndicat bénéficie d’une protection en haut lieu, c’est son organisation, déplore-t-il, qui doit craindre les autorités. « C’est pourquoi nous ne nous enregistrons pas en tant qu’ONG. Une fois que vous l’avez fait, ils peuvent vous fermer. » Le gouvernement autocratique de l’Ouganda a déjà interdit de nombreuses ONG qui s’étaient exprimées sur le sujet, dit-il. « Celles qui restent se contentent de planter quelques arbres et font très attention à ne pas contrarier le gouvernement. »
L’ombre de Salim Saleh
De nombreuses rumeurs circulent sur les chefs du syndicat. Un nom notamment figure en bonne place : celui du propre frère du président Museveni, le général Salim Saleh (né Caleb Akandwanaho). Saleh, l’homme le plus puissant de l’armée, possède des terres dans cette région depuis que son armée a rasé les forêts au début des années 2000 pour débusquer l’Armée de résistance du Seigneur (Lord’s Resistance Army, LRA) de Joseph Kony1. Des associés de Saleh ont souvent été vus dans le nord de l’Ouganda après la guerre, lorsque, malgré des protestations locales, de hauts responsables de l’armée et du gouvernement ougandais, surnommés « les intouchables », ont accaparé des terres dans la région2 pour y installer leurs propres fermes et plantations.
Aujourd’hui encore, Saleh et un autre général vivent ici, ainsi qu’un ancien commandant des forces de défense, le chef des renseignements militaires et un ministre. Rien n’indique que ces personnes sont personnellement impliquées dans le syndicat, mais, selon Amanzuru, « elles pourraient faire arrêter les camions si elles le voulaient ».
Pourtant, le gouvernement ougandais, qui commande l’armée, a reçu des centaines de millions de dollars de fonds « verts » pour mettre fin à la déforestation au cours des deux dernières décennies. Un long ruban de donateurs, de l’Australie à l’Union européenne en passant par le Canada et l’ONU, orne le pied des pages du site web du ministère de l’Eau et de l’environnement. Mais ces projets, qui consistent généralement à la mise en œuvre de plantations d’arbres localisées ou de programmes de sylviculture « durable », n’ont guère permis d’enrayer la déforestation, qui s’est poursuivie à un rythme de 7 à 10 % au cours des vingt dernières années dans la région, tandis que le commerce de l’« or noir », lui, prospère...
« Il y avait des tracteurs qui dévastaient tout »
À 4 000 kilomètres de là, les ébènes, les apas et les feuillus de Madrid de la forêt d’Oban, un parc national de l’État de Cross River, au Nigeria, sont très différents de l’Africana Afrizella et du karité, que l’on trouve dans les montagnes du nord de l’Ouganda, mais la déforestation suit le même rythme. Sauf qu’ici, ce n’est pas caché : de grandes entreprises agroalimentaires ont légalement obtenu des concessions de défrichement de la part du gouvernement.
Une zone de construction délabrée dans la forêt d’Oban montre les vestiges d’une énorme scierie, installée là par la société Dansa Agro Allied en 2015. Dansa, à qui le gouvernement de Cross River a accordé une concession cette année-là, faisait partie de l’écurie de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, présenté comme l’homme le plus riche d’Afrique. Jusqu’en 2018, date de sa fermeture, l’entreprise a été autorisée à déboiser pour créer une plantation d’ananas qui, comme en témoignent la scierie et de nombreux habitants, s’est transformée en une véritable exploitation forestière. « La superficie des terres qu’il a détruites est énorme, constate Felix Itambu, un militant écologiste local. Il y avait des tracteurs, des camions à chenilles et d’autres équipements qui dévastaient tout. »
Ici aussi, la destruction a eu lieu dans le cadre d’un projet « vert » destiné à mettre fin à la déforestation dans l’État, où se trouvent 50 % des forêts restantes du Nigeria (il ne reste plus que 10 % de la couverture forestière originelle du pays). En 2008, le Nigeria a reçu 4 millions de dollars (près de 3,7 millions d’euros) dans le cadre du projet des Nations unies dénommé « Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts » (REDD+), puis 3,7 millions de dollars supplémentaires, toujours dans le cadre du REDD+, de la part de la Banque mondiale. Ces fonds étaient destinés à la phase de « préparation » du projet visant à améliorer la capacité institutionnelle du gouvernement nigérian, afin qu’il puisse ensuite passer à la lutte contre la déforestation dans la région de Cross River.
Une répression arbitraire
Théoriquement, au cours de cette prochaine phase, les communautés locales pourraient vivre de la gestion durable des forêts grâce aux fonds provenant des « crédits carbone ». Mais alors que des millions ont été dépensés en ateliers, en formations, en commissions, en consultations et en conférences au niveau de l’État, le gouvernement de Cross River – comme celui de l’Ouganda – a commencé par simplement maintenir l’ordre dans les villages locaux. Il a immédiatement imposé un moratoire sur toutes les activités d’exploitation forestière dans l’État et a mis en place une Task Force anti-déforestation (Anti-Deforestation Task Force, ATF) qui s’est chargée de faire respecter l’interdiction en employant la force, souvent de manière arbitraire.
Un article paru en 2016 dans le journal en ligne nigérian Premium Times décrit de manière saisissante comment des familles possédant de petites entreprises de bois, qui utilisaient une machine à scier pour fournir du bois aux marchés locaux et qui avaient pu ainsi mener une vie décente, se sont rapidement appauvries. Premium Times a également rapporté que des personnes ont été arrêtées pour avoir coupé du bois de chauffage dans leur propre jardin ou pour avoir mangé des mangues de brousse ou de l’afang (un légume) provenant de la forêt. Mais alors que l’ATF semait la terreur parmi les habitants, les camions des grands exploitants forestiers étaient légalement autorisés à partir. « S’ils [les représentants du gouvernement] vous voyaient avec ne serait-ce qu’une bûche de bois, ils vous arrêtaient, mais Dansa chargeait des camions de bois tous les jours », explique Felix Itambu, un activiste écologiste local.
Les grandes entreprises agroalimentaires comme Dansa obtiennent souvent des concessions pour des « coupes de récupération », soi-disant pour défricher des terres en vue de créer des plantations. Mais l’extraction et la transformation du bois sont si rentables que ces « plantations » se cantonnent souvent à des opérations d’exploitation forestière.
Les ravages de la corruption
Et il n’y a pas que Dansa. En 2013, alors que la phase de préparation au programme REDD+ battait son plein, Wilmar Palm Oil avait également reçu une concession empiétant sur la forêt. Par la suite, de vastes zones forestières ont été déboisées par le gouvernement de l’État pour une plantation de cacao, un projet de casino et une autoroute (abandonnée par la suite). Un rapport publié en 2022 par un organisme de recherche nigérian a révélé qu’au moins 21 sociétés d’exploitation forestière et 55 plantations privées ont mené des activités d’extraction de bois non réglementées dans la région.
Ceux qui n’avaient pas de concession ont également poursuivi l’exploitation forestière. La Commission forestière d’État, censée contrôler le bois quittant la forêt, a été accusée d’être impliquée dans des cas de corruption. Une enquête publiée en 2017 par CrossRiverWatch décrivait comment un camion mis en fourrière et contenant des feuillus rares avait été libéré sur ordre de la Commission elle-même. En 2020, le président de l’ATF a accusé le président de la Commission forestière de l’époque d’avoir fait libérer trois véhicules contenant du bois. Son successeur à la tête de la Commission forestière, Frank Eja, a déclaré en janvier 2023 que la Commission elle-même était « impuissante et handicapée » car « chaque jour, plus de 120 remorques transportant du bois quittent l’État par la route ». Chacune de ces remorques doit payer 500 000 nairas (345 euros) à titre de redevance, a-t-il ajouté, tout en indiquant que cet argent est partagé entre les hauts fonctionnaires du gouvernement de l’État. Au moment où Eja donnait cette interview, un autre projet vert était en cours depuis cinq ans dans l’État de Cross River : il se chiffrait à 20 millions de dollars pour la gestion durable des combustibles, en partenariat avec la même Commission forestière.
Lorsque nous avons visité la forêt d’Oban, censée être la forêt la plus protégée de Cross River, en décembre 2023, tout ce que nous avons vu, c’est une exploitation forestière. « Ils [les bûcherons] viennent voir la communauté et disent qu’ils veulent extraire du bois d’ébène. Et la communauté leur dit : donnez-nous 100 000 nairas pour un an. Ils paient 100 000 nairas et vont ensuite extraire le bois d’ébène », explique un villageois ayant requis l’anonymat. 100 000 nairas représentent environ 69 euros, une somme qualifiée d’« insignifiante » par Eja. « Ils gagnent 200 000 nairas en vendant ce même arbre. C’est dangereux. Nous n’en tirons aucun bénéfice. »
« Qui est plus puissant que le président ? »
Bien que le nouveau gouverneur de Cross River, Ben Ayade, ait levé le moratoire sur l’exploitation forestière et dissous le groupe de travail anti-déforestation en août 2023, la forêt d’Oban est toujours couverte par une interdiction d’exploitation forestière dans les parcs nationaux. « Nous payons 500 000 nairas pour chaque camion », explique le bûcheron John Agbor (nom d’emprunt), interrogé alors qu’il charge avec son équipe le bois qu’ils ont scié au cours des trois derniers mois, en campant ici dans la réserve. Le tampon de la Commission forestière indique que son chargement est prêt à partir. Alors que l’aube se lève sur la forêt, le camion démarre et part, comme de nombreux autres véhicules ce jour-là.
En Ouganda, le secrétaire permanent du ministère de l’Environnement, Alfred Okot Okidi, insiste sur le fait que son pays a la « volonté politique » de mettre fin à l’exploitation forestière illégale. « Il est possible que des personnes puissantes soient impliquées, mais qui, dans ce pays, est plus puissant que le président ? C’est le président qui a la volonté politique. Il a promis d’affecter 2 000 nouveaux agents de police chargés de la protection de l’environnement dans le pays afin de débusquer les coupables », assure-t-il. Actuellement, l’Ouganda ne compte que 161 agents de protection de l’environnement.
Toutefois, en Ouganda comme au Nigeria, il est peu probable que l’augmentation du nombre de policiers résolve le problème. Outre la mauvaise gouvernance, la corruption, les appels d’offres pour les monocultures et le pouvoir des mafias, la principale cause de l’échec des projets forestiers se trouve dans le fait que l’on a affaire à un système de patronage, où les caisses de l’État sont principalement remplies par le trafic des ressources naturelles. Avant l’interdiction de l’exploitation forestière, les redevances provenant de l’extraction du bois dans les réserves forestières étaient partagées à parts égales entre les communautés riveraines et le gouvernement de l’État de Cross River. Ce dernier espérait compenser cette perte grâce au financement de l’UNREDD+, mais « cet argent ne nous est jamais parvenu », affirme-t-on du côté du gouvernement.
En Ouganda, les districts locaux qui gagnaient auparavant de l’argent grâce aux taxes forestières, et qui ont maintenant perdu cette source de revenus, pourraient bien chercher à obtenir des pots-de-vin en échange de timbres et de permis. En outre, comment peut-on réellement mettre un terme au commerce du charbon de bois dans ce pays, si la plupart des citoyens, 70 % selon les derniers chiffres, en ont encore besoin pour cuisiner ? Depuis l’interdiction décrétée par le président, les prix du charbon de bois ont fortement augmenté dans le nord du pays, d’où provient 40 % de l’« or noir » vendu dans la capitale, Kampala, ce qui alimente encore la frénésie d’abattage d’arbres.
« Une seule table où les ministres et les généraux mangent »
« Nous avons besoin de revenus alternatifs et d’électricité, explique William Amanzuru. Mais nous n’avons pas accès à l’irrigation qui nous aiderait à planter et à cultiver, et encore moins à l’électricité. Notre président ne propose pas de plans ni de calendriers pour ce type de développement. Dans ce pays, nous n’avons qu’une seule grande table où les ministres et les généraux mangent, et tout autour d’eux, leurs fonctionnaires se pressent pour obtenir des miettes. » Depuis que l’Ouganda et le Nigeria ont commencé à recevoir des fonds pour lutter contre la déforestation, la perte du couvert végétal et des forêts primaires a augmenté de manière significative (voir les graphiques ci-dessous).
Amanzuru estime que, tant que l’État fonctionnera comme aujourd’hui, ses partenariats avec les donateurs verts ne seront que des « réjouissances lors de conférences ». « Le site web du ministère de l’Environnement n’est pas l’Ouganda, continue-t-il. Ce n’est qu’une vitrine dans laquelle des gens apportent de l’argent au ministère. Ils prennent des photos et sourient dans les hôtels chics où le ministre prend la parole. » Pour lui, la seule solution consiste à apporter un soutien direct aux communautés locales. « S’ils pouvaient nous aider à irriguer, ce serait formidable. Les Amis de la forêt de Zoka reçoivent 20 000 euros par an à cette fin de la part d’une ONG occidentale, dit-il, et c’est vraiment utile. »
Un autre militant, Arthur Owor, de Save the Trees in Gulu, assure que les petites initiatives en partenariat direct avec les communautés sont plus utiles, même à une échelle très limitée, que les grands programmes qui souffrent d’une « captation des élites », comme il le dit lui-même. Ceux qui bénéficient de ces projets « sont riches et bien connectés ». Cette dernière observation fait écho à une déclaration du responsable de district Martin Anywar à Kitgum, à une centaine de kilomètres au nord-est, selon qui un récent programme de plantation d’arbres de la FAO, le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, d’une valeur de 5 millions de dollars dans sa région, a alloué des fonds à « des gens qui sont déjà riches ».
En quittant le district forestier de Gulu, nous apercevons un mince cordon d’arbres tout juste plantés au bord de la rivière. C’est le seul signe d’un projet mis en œuvre par le ministère de l’Environnement que nous ayons vu.
Des autorités peu disertes
Interrogé sur les raisons pour lesquelles l’État de Cross River au Nigeria a autorisé la coupe de vastes zones forestières en pleine phase de préparation de REDD+, l’ancien porte-parole du gouvernement de l’État, Christian Ita, déclare que « nous n’avons jamais reçu cet argent » de REDD+, et il ajoute que « les dépenses de consultants par l’ONU n’équivalent pas à donner de l’argent à l’État ». La personne focale pour REDD+, Bridget Nkor, affirme que le « programme n’était pas un échec puisque la capacité et la préparation ont été renforcées [...] mais les fonds n’ont jamais été libérés pour l’État pour d’autres activités ». Elle ajoute que « la question de la dégradation de la situation des communautés après le programme ne devrait pas se poser » puisque ledit programme n’a « jamais été mis en œuvre ».
En Ouganda, seul le porte-parole de l’armée, Akiki Deo, a répondu à nos questions, déclarant qu’en ce qui concerne « les officiers qui auraient été impliqués dans l’exploitation forestière, malheureusement personne n’est venu les corroborer ou les incriminer », et que « les chefs militaires résidant dans la région sont là comme n’importe quels autres citoyens ». Il a en outre fait savoir que Salim Saleh, le frère du président, « ne parle pas aux médias ».
Dans les deux pays, la plupart des fonctionnaires qui ont été invités à faire des commentaires n’ont pas répondu aux questions envoyées par courriel et par WhatsApp. La Banque mondiale, la FAO et le secrétariat de REDD+ n’ont pas non plus donné suite.
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1L’Armée de résistance du Seigneur est un mouvement qui se présente comme chrétien, en rébellion contre le gouvernement de l’Ouganda, créé en 1988, deux ans après le déclenchement de la guerre civile ougandaise. Au milieu des années 2000, la LRA a été repoussée hors des frontières de l’Ouganda. Ses membres ont alors attaqué les populations en Centrafrique, au Soudan du Sud, et en République démocratique du Congo.