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Symphonie d’un nouvel ordre. Wagner en Afrique

L'image montre une scène d'événement en plein air, probablement une cérémonie officielle. Au premier plan, deux soldats en uniforme, l'un avec un casque et l'autre portant une veste militaire, se tiennent debout à côté de deux marches en bois. Derrière eux, un groupe de personnes est assis sur des chaises, en grande partie habillées de manière formelle, certaines portant des masques. Les hommes et les femmes sont alignés en rang, sur un fond de tissu rouge et blanc. L'ambiance semble solennelle, avec des drapeaux et des décorations typiques des événements institutionnels. Le décor est éclairé par une lumière naturelle, et l'atmosphère pourrait évoquer une cérémonie de discours ou une célébration publique.
Banlieue de Bangui, le 4 décembre 2021. Un mercenaire de Wagner sécurise un meeting du président Faustin-Archange Touadéra.
© Gouvernement de RCA

Guerre informationnelle, exactions contre les civils, pratiques prédatrices... De la Libye à la Centrafrique, en passant par le Soudan et le Mali, le groupe paramilitaire russe Wagner occupe le terrain. Supervisée par un proche du président russe, Vladimir Poutine, cette société militaire privée est d’autant plus scrutée en France qu’elle s’est imposée au Mali au détriment de l’armée et de la diplomatie françaises.

Au-delà des polémiques suscitées par la présence d’une société de mercenariat russe dans un contexte mondial où l’Occident et la Russie s’affrontent à nouveau, Afrique XXI a voulu explorer cette thématique de manière apaisée. Quelle est l’expérience des troupes centrafricaines sous le commandement des mercenaires russes ? Comment la relation historique entre la Russie et l’Afrique a-t-elle facilité l’implantation de Wagner - notamment au Mali ? Quelle place occupe Wagner en Libye ? Autant de questions auxquelles ont tenté de répondre nos intervenants.

Cet élément sonore est tiré de la conférence organisée par Afrique XXI sur le réseau social Twitter le 25 mai 2022.

Intervenants :

De 00:00:00 à 00:14:00 : Enrica Picco, directrice de projet Afrique centrale au sein de International Crisis Group. Avocate et chercheuse internationale, elle a été membre du Groupe d’experts des Nations unies sur la République centrafricaine.

De 00:14:05 à 00:26:04 : Tatiana Smirnova, chercheuse postdoctorale au Centre FrancoPaix et chercheuse associée au Sahel Research Group (Université de Floride). Elle étudie en particulier les logiques insurrectionnelles au Sahel et les « réponses » apportées par les organisations internationales et les forces étrangères.

De 00:26:04 à 00:41:53 : Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et des questions sécuritaires en Afrique du Nord. Il est attaché supérieur de recherches à la Global Initiative Against Transnational Organized Crime à Genève.

De 00:41:53 à 01:18:38 : questions/réponses.

Liens et références mentionnés par les intervenants :

« Centrafrique : éviter une nouvelle désintégration de l’armée », de International Crisis Group.

(Re)lire « La mort d’Idriss Déby, une affaire tchadienne, pas un complot russe » sur Orient XXI.